vendredi 26 mars 2010

Les mesures ont été faites dans un autre site de Toshka que celui initialement prévu.
Latitude : 22°57'13.18"N
Longitude : 31°32'14.17"E

Si on en croit l'outil de mesure des distances de Google, ce site se trouve à 912 km (mesurés le long du méridien) du parallèle passant par Fort Qat Bey, à Alexandrie.

Nous avons mesuré une longueur d'ombre de 25 cm, avec un gnomon de hauteur 61,5 cm.

Puisque nous étions un 22 mars, ce résultat permet déjà de vérifier la latitude de notre site de mesure : aux équinoxes, l'angle entre le gnomon et les rayons du soleil est exactement égal à cette latitude....

A vos calculettes !

Il restera ensuite à comparer avec ceux de la 2de 5 à Alexandrie pour déterminer le rayon de la Terre....

jeudi 25 mars 2010

dimanche 21 mars 2010

lundi 15 mars 2010

Mesure du rayon de la Terre

C'est une grande première : la mesure d'Ératosthène du rayon de la Terre se fera cette année entre Tochka au Sud de l'Égypte (par les 2de 3), et Alexandrie (par les 2de 5).

Documents de travail ici.

Il nous faudra réaliser les mesures à midi solaire exactement.

Calcul du midi solaire à Alexandrie


Calcul du midi solaire à Tochka

vendredi 12 mars 2010

Le temple de Kom Ombo

Situé à 40 kilomètres au nord d'Assouan, le temple fut achevé au IIIe siècle.










Deux photographie : le temple au XIXème siècle et aujourd'hui.

Les deux dieux du temple

Le temple était dédié au culte de deux divinités vénérées sur un pied d’égalité : Haroëris, le dieu à tête d'épervier et Sobek, le dieu crocodile, c'est pourquoi il est appelé le « temple aux deux divinités ». Le temple entier est donc séparé en deux parties, celle du Nord, consacrée à Haroéris et celle du Sud à Sobek.

- Sobek, dieu de l'eau et de l'inondation, est adoré partout dans le delta du Nil, le Fayoum et surtout à Kôm Ombo où il a Hathor pour épouse. Maître des eaux, dieu qui irrigue les champs, il est aussi associé à la fertilité. Dans cette cité, comme dans d’autres villes consacrées à Sobek, un ou plusieurs crocodiles sacrés étaient entretenus. À leur mort, ils étaient embaumés. Des momies de crocodiles ont été retrouvées dans une nécropole proche.
- Haroëris, dieu bienfaisant est vainqueur de Seth. Il a le caractère du Soleil et de la Lune, et c'est grâce à lui que les deux astres ne se croisent pas et se suivent par rapport aux heures. On le célébrait le dernier jour du mois d'Épiphi.
Il est le frère de Seth. Il est le bien contre le mal.
Vainqueur de son frère, il est adoré par les rois en tant que Hor Noubti, « Horus vainqueur de Seth ». Sous les Ptolémées, les dieux vainqueurs de Seth furent appréciés des Egyptiens, et les Macédoniens bâtirent le temple de Noubt (Ombos) en l'honneur de Haroëris et Sobek. Il est représenté sous les traits d'un homme à tête de faucon couronné du disque solaire.

L'architecture du temple
Un double mur d’enceinte englobe l’ensemble des constructions. Cet édifice présente un dédoublement du sanctuaire et de toutes les portes et passages qui, depuis l’entrée, conduisent au naos.
Tous les murs du temple, les couloirs et les enceintes sont encore couverts de reliefs dont certains gardent des traces de polychromie. Cependant la majeure partie du temple fut détruite par l'érosion due à la proximité du Nil, aux tremblements de terre, ainsi qu'à l'extraction de pierres du temple, réutilisées pour construire d'autres temples.

Une bibliographie sur Assouan

Lectures avant, pendant et après votre séjour à Assouan.
 
Au CDI vous trouverez d’excellents et de nombreux ouvrages :

-         Tous les romans de Sonallah IBRAHIM sont palpitants. Etoile d’août raconte un périple lors de la construction du barrage dans les années 1960.

-         Christophe AYAD dans Géopolitique de l’Egypte décrit, entre autres, les enjeux du barrage, 2002

-         Habib AYEB, L'eau au Proche-Orient : la guerre n'aura pas lieu.1998

-         George MUTIN, dans L’eau dans le monde arabe, consacre un chapitre au Nil. C’est court, vif et polémique. 2000

-         Bernard Nantet fait Une Histoire du Nil au travers les siècles et les espaces parcourus par le Nil.

-         Les ouvrages sur les religions copte et musulmane ne manquent pas au CDI.
-         Fanny COLONNA visite l’Egypte actuelle et les sociétés égyptiennes dans Récits de la province égyptienne, et elle interroge sur les espoirs nés sous Nasser et les désillusions. 2004

-         Les guides de l’état du monde font un excellent point sur l’EGYPTE,2007, en 200 pages dont les polémiques sur les conséquences de la construction du barrage. Cet ouvrage est écrit par Joseph Convrafeux, journaliste à France Culture et, Alexandra Romano, anthropologue.

-         Le « Guide bleu » et le guide « Lonely planet » sont de très bons ouvrages pour le voyage en Egypte.

mercredi 10 mars 2010

Que devez-vous emporter ?

Pièces d’identité : 2 cas possibles
1er cas : le passeport égyptien ou la carte d’identité et le passeport étranger quand vous avez 2 nationalités.
2ème cas : passeport étranger avec le visa de séjour adéquat.

Un grand sac ou une valise pour vos affaires laissées à l'hôtel, un sac à dos pour les sorties. Prévoir un cadenas pour fermer votre bagage laissé à l’hôtel.

Vêtements et chaussures : vêtements de change discrets (chemises, sweat-shirts, tee-shirts, pantalons ou jupes, sous-vêtements), un pyjama, une veste pour les soirées fraîches, un couvre-chef (bob, casquette, foulard...), des chaussures de marche (genre tennis), un drap de bain, une trousse de toilette (brosse à dent, dentifrice, gant de toilette, savon), une paire de lunettes de vue, un maillot de bains, de la crème solaire et un stick pour les lèvres?

Médicaments et ordonnance pour ceux qui en ont besoin,

Consoles de jeux et appareils-photo si vous le souhaitez mais sous votre responsabilité.Ceux qui possèdent des jumelles les emporteront.

Matériel scolaire : le porte-document, des stylographes (bleu, noir, rouge, vert), deux surligneurs, une règle graduée, une calculatrice scientifique.

Comme au Lycée alcool et tabac sont interdits,

Argent de poche : 200 livres au maximum.


Lieu de séjour : Hôtel Hathor (097) 2314580, Corniche el Nil, Assouan

mardi 9 mars 2010

Petites histoires autour du voyage par Thaïs et Asta

Les élèves très en retard pour les photocopies de passeport sont obligés de se dépêcher sous la menace de M.Delamarche.

Les sujets ne sont toujours pas rédigés le 2 Février M. Delamarche s'énerve et prend les choses en main : H écrit l’article de S.

A et B font circuler une rumeur : les professeurs fouilleraient les valises avant le départ.

Les garçons prévoiraient de rencontrer filles sur place, mais XX se fait rappeler à l'ordre : il est déjà pris !

Pour ne pas faire cours, les élèves sont prêt à tout et font une soit-disant "vie de classe".
Et quel professeur trinque encore ?

Une rumeur plaisante circulerait : le lycée Allemand enverrait lui aussi un groupe d’élèves en même temps que nous à ASSOUAN

lundi 1 mars 2010

La canne à sucre, le sucre en Egypte par Mohamed



 
    Le terme canne à sucre désigne un ensemble d'espèces de plantes de la famille des Poaceae et du genre Saccharum.Elles sont cultivées pour leurs tiges, dont on extrait du sucre. Avec un volume annuel de production supérieur à 1,3 milliard de tonnes, ce sont les premières plantes cultivées au plan mondial avec près de 23% de la masse totale produite en agriculture dans le monde.Elles furent jusqu'au début du XIXe siècle la seule source importante de sucre et représentent toujours actuellement 65 à 70% de la production de sucre.

    La canne à sucre est une grande graminée tropicale herbacée à port de roseau, d'une hauteur allant de 2,5 à 6 mètres. Les tiges, d'un diamètre de 1,5 à 6 cm, sont pleines. Les feuilles, alternes, sont réparties en deux files opposées et ont un limbe de 1 m de long environ sur 2 à 10 cm de large. Elles sont au nombre de dix sur les plantes en pleine croissance, la partie inférieure de la tige se dénudant au fur et à mesure que les feuilles basses se dessèchent.L'inflorescence est une panicule terminale de cinquante centimètres à un mètre de long. En culture, la canne est généralement coupée avant floraison. C'est une plante vivace par sa souche rhizomateuse.

    La plante n'existe plus à l'état sauvage. Sa contrée d'origine serait l'archipel de la Nouvelle-Guinée, d'où elle aurait été répandue par l'homme d'abord dans toutes les îles du Pacifique et dans l'océan Indien jusqu'en Malaisie, ou bien dans la péninsule indochinoise. Sa diffusion pourrait être liée à l'expansion des Austronésiens à travers l'Asie du Sud-Est insulaire et le Pacifique.                                                                                                                                                

  Pendant,notre voyage à Assouan nous allons visiter l'entreprise Kom Ombo dans laquelle nous allons comprendre toutes ces explications et nous allons voir comment la canne à sucre se transforme-t-elle en sucre (c'est à dire comment extraire le sucre des feuilles elles-memes).

                                                       LE SUCRE EN EGYPTE

  Les besoins annuels de l'Egypte s'élèvent à environ 2,6 Mt de tonnes de sucre dont 2 Mt sont consommées directement sous forme de sucre blanc, le reste allant à l'industrie. Le sucre étant une denrée sensible au même titre que le pain, le ministère de Solidarité sociale subventionne une partie de sa consommation (0,9 Mt/an prévus actuellement).

  En 2008, l'Egypte a produit 1,6 Mt de sucre. l'espèce historiquement utilisée est la canne à sucre mais la betterave sucrière a été introduite dès 1982 car moins consommatrice d'eau ; elle représente aujourd'hui 39% de la production sucrière.

  Les agriculteurs cultivent la canne et la betterave sur leurs propres terres et livrent leur récolte aux raffineries à travers des contrats d'apprivoisement. La production de sucre de canne est entre les mains d'une seule compagnie publique, la Sugar & Integrated Industries Co. tandis que le sucre de betterave est produit par des industriels semi-publics et privé.
  La canne à sucre est cultivée traditionnellement en Haute Egypte, dans les gouvernorats de Qena, Assouan et Sohag. En 2007, la superficie totale en canne était de 327000 feddans, dont 48% dans le seul gouvernorat de Qena. Les plantations existent en Moyenne et Basse Egypte sont destinées à la consommation de jus frais. La plante est semée en janvier pour être récoltée en décembre. La Haute Egypte bénéficie de conditions favorables à cette culture (climat, eau) qui lui permettent d'atteindre des rendements parmi les plus élevés du monde (51t/fed, soit 121 t/ha).                                                                                                                                                                Quelle est le procédé d'extraction? Quelles sont les différentes étapes?