vendredi 26 mars 2010

Les mesures ont été faites dans un autre site de Toshka que celui initialement prévu.
Latitude : 22°57'13.18"N
Longitude : 31°32'14.17"E

Si on en croit l'outil de mesure des distances de Google, ce site se trouve à 912 km (mesurés le long du méridien) du parallèle passant par Fort Qat Bey, à Alexandrie.

Nous avons mesuré une longueur d'ombre de 25 cm, avec un gnomon de hauteur 61,5 cm.

Puisque nous étions un 22 mars, ce résultat permet déjà de vérifier la latitude de notre site de mesure : aux équinoxes, l'angle entre le gnomon et les rayons du soleil est exactement égal à cette latitude....

A vos calculettes !

Il restera ensuite à comparer avec ceux de la 2de 5 à Alexandrie pour déterminer le rayon de la Terre....

jeudi 25 mars 2010

dimanche 21 mars 2010

lundi 15 mars 2010

Mesure du rayon de la Terre

C'est une grande première : la mesure d'Ératosthène du rayon de la Terre se fera cette année entre Tochka au Sud de l'Égypte (par les 2de 3), et Alexandrie (par les 2de 5).

Documents de travail ici.

Il nous faudra réaliser les mesures à midi solaire exactement.

Calcul du midi solaire à Alexandrie


Calcul du midi solaire à Tochka

vendredi 12 mars 2010

Le temple de Kom Ombo

Situé à 40 kilomètres au nord d'Assouan, le temple fut achevé au IIIe siècle.










Deux photographie : le temple au XIXème siècle et aujourd'hui.

Les deux dieux du temple

Le temple était dédié au culte de deux divinités vénérées sur un pied d’égalité : Haroëris, le dieu à tête d'épervier et Sobek, le dieu crocodile, c'est pourquoi il est appelé le « temple aux deux divinités ». Le temple entier est donc séparé en deux parties, celle du Nord, consacrée à Haroéris et celle du Sud à Sobek.

- Sobek, dieu de l'eau et de l'inondation, est adoré partout dans le delta du Nil, le Fayoum et surtout à Kôm Ombo où il a Hathor pour épouse. Maître des eaux, dieu qui irrigue les champs, il est aussi associé à la fertilité. Dans cette cité, comme dans d’autres villes consacrées à Sobek, un ou plusieurs crocodiles sacrés étaient entretenus. À leur mort, ils étaient embaumés. Des momies de crocodiles ont été retrouvées dans une nécropole proche.
- Haroëris, dieu bienfaisant est vainqueur de Seth. Il a le caractère du Soleil et de la Lune, et c'est grâce à lui que les deux astres ne se croisent pas et se suivent par rapport aux heures. On le célébrait le dernier jour du mois d'Épiphi.
Il est le frère de Seth. Il est le bien contre le mal.
Vainqueur de son frère, il est adoré par les rois en tant que Hor Noubti, « Horus vainqueur de Seth ». Sous les Ptolémées, les dieux vainqueurs de Seth furent appréciés des Egyptiens, et les Macédoniens bâtirent le temple de Noubt (Ombos) en l'honneur de Haroëris et Sobek. Il est représenté sous les traits d'un homme à tête de faucon couronné du disque solaire.

L'architecture du temple
Un double mur d’enceinte englobe l’ensemble des constructions. Cet édifice présente un dédoublement du sanctuaire et de toutes les portes et passages qui, depuis l’entrée, conduisent au naos.
Tous les murs du temple, les couloirs et les enceintes sont encore couverts de reliefs dont certains gardent des traces de polychromie. Cependant la majeure partie du temple fut détruite par l'érosion due à la proximité du Nil, aux tremblements de terre, ainsi qu'à l'extraction de pierres du temple, réutilisées pour construire d'autres temples.

Une bibliographie sur Assouan

Lectures avant, pendant et après votre séjour à Assouan.
 
Au CDI vous trouverez d’excellents et de nombreux ouvrages :

-         Tous les romans de Sonallah IBRAHIM sont palpitants. Etoile d’août raconte un périple lors de la construction du barrage dans les années 1960.

-         Christophe AYAD dans Géopolitique de l’Egypte décrit, entre autres, les enjeux du barrage, 2002

-         Habib AYEB, L'eau au Proche-Orient : la guerre n'aura pas lieu.1998

-         George MUTIN, dans L’eau dans le monde arabe, consacre un chapitre au Nil. C’est court, vif et polémique. 2000

-         Bernard Nantet fait Une Histoire du Nil au travers les siècles et les espaces parcourus par le Nil.

-         Les ouvrages sur les religions copte et musulmane ne manquent pas au CDI.
-         Fanny COLONNA visite l’Egypte actuelle et les sociétés égyptiennes dans Récits de la province égyptienne, et elle interroge sur les espoirs nés sous Nasser et les désillusions. 2004

-         Les guides de l’état du monde font un excellent point sur l’EGYPTE,2007, en 200 pages dont les polémiques sur les conséquences de la construction du barrage. Cet ouvrage est écrit par Joseph Convrafeux, journaliste à France Culture et, Alexandra Romano, anthropologue.

-         Le « Guide bleu » et le guide « Lonely planet » sont de très bons ouvrages pour le voyage en Egypte.

mercredi 10 mars 2010

Que devez-vous emporter ?

Pièces d’identité : 2 cas possibles
1er cas : le passeport égyptien ou la carte d’identité et le passeport étranger quand vous avez 2 nationalités.
2ème cas : passeport étranger avec le visa de séjour adéquat.

Un grand sac ou une valise pour vos affaires laissées à l'hôtel, un sac à dos pour les sorties. Prévoir un cadenas pour fermer votre bagage laissé à l’hôtel.

Vêtements et chaussures : vêtements de change discrets (chemises, sweat-shirts, tee-shirts, pantalons ou jupes, sous-vêtements), un pyjama, une veste pour les soirées fraîches, un couvre-chef (bob, casquette, foulard...), des chaussures de marche (genre tennis), un drap de bain, une trousse de toilette (brosse à dent, dentifrice, gant de toilette, savon), une paire de lunettes de vue, un maillot de bains, de la crème solaire et un stick pour les lèvres?

Médicaments et ordonnance pour ceux qui en ont besoin,

Consoles de jeux et appareils-photo si vous le souhaitez mais sous votre responsabilité.Ceux qui possèdent des jumelles les emporteront.

Matériel scolaire : le porte-document, des stylographes (bleu, noir, rouge, vert), deux surligneurs, une règle graduée, une calculatrice scientifique.

Comme au Lycée alcool et tabac sont interdits,

Argent de poche : 200 livres au maximum.


Lieu de séjour : Hôtel Hathor (097) 2314580, Corniche el Nil, Assouan

mardi 9 mars 2010

Petites histoires autour du voyage par Thaïs et Asta

Les élèves très en retard pour les photocopies de passeport sont obligés de se dépêcher sous la menace de M.Delamarche.

Les sujets ne sont toujours pas rédigés le 2 Février M. Delamarche s'énerve et prend les choses en main : H écrit l’article de S.

A et B font circuler une rumeur : les professeurs fouilleraient les valises avant le départ.

Les garçons prévoiraient de rencontrer filles sur place, mais XX se fait rappeler à l'ordre : il est déjà pris !

Pour ne pas faire cours, les élèves sont prêt à tout et font une soit-disant "vie de classe".
Et quel professeur trinque encore ?

Une rumeur plaisante circulerait : le lycée Allemand enverrait lui aussi un groupe d’élèves en même temps que nous à ASSOUAN

lundi 1 mars 2010

La canne à sucre, le sucre en Egypte par Mohamed



 
    Le terme canne à sucre désigne un ensemble d'espèces de plantes de la famille des Poaceae et du genre Saccharum.Elles sont cultivées pour leurs tiges, dont on extrait du sucre. Avec un volume annuel de production supérieur à 1,3 milliard de tonnes, ce sont les premières plantes cultivées au plan mondial avec près de 23% de la masse totale produite en agriculture dans le monde.Elles furent jusqu'au début du XIXe siècle la seule source importante de sucre et représentent toujours actuellement 65 à 70% de la production de sucre.

    La canne à sucre est une grande graminée tropicale herbacée à port de roseau, d'une hauteur allant de 2,5 à 6 mètres. Les tiges, d'un diamètre de 1,5 à 6 cm, sont pleines. Les feuilles, alternes, sont réparties en deux files opposées et ont un limbe de 1 m de long environ sur 2 à 10 cm de large. Elles sont au nombre de dix sur les plantes en pleine croissance, la partie inférieure de la tige se dénudant au fur et à mesure que les feuilles basses se dessèchent.L'inflorescence est une panicule terminale de cinquante centimètres à un mètre de long. En culture, la canne est généralement coupée avant floraison. C'est une plante vivace par sa souche rhizomateuse.

    La plante n'existe plus à l'état sauvage. Sa contrée d'origine serait l'archipel de la Nouvelle-Guinée, d'où elle aurait été répandue par l'homme d'abord dans toutes les îles du Pacifique et dans l'océan Indien jusqu'en Malaisie, ou bien dans la péninsule indochinoise. Sa diffusion pourrait être liée à l'expansion des Austronésiens à travers l'Asie du Sud-Est insulaire et le Pacifique.                                                                                                                                                

  Pendant,notre voyage à Assouan nous allons visiter l'entreprise Kom Ombo dans laquelle nous allons comprendre toutes ces explications et nous allons voir comment la canne à sucre se transforme-t-elle en sucre (c'est à dire comment extraire le sucre des feuilles elles-memes).

                                                       LE SUCRE EN EGYPTE

  Les besoins annuels de l'Egypte s'élèvent à environ 2,6 Mt de tonnes de sucre dont 2 Mt sont consommées directement sous forme de sucre blanc, le reste allant à l'industrie. Le sucre étant une denrée sensible au même titre que le pain, le ministère de Solidarité sociale subventionne une partie de sa consommation (0,9 Mt/an prévus actuellement).

  En 2008, l'Egypte a produit 1,6 Mt de sucre. l'espèce historiquement utilisée est la canne à sucre mais la betterave sucrière a été introduite dès 1982 car moins consommatrice d'eau ; elle représente aujourd'hui 39% de la production sucrière.

  Les agriculteurs cultivent la canne et la betterave sur leurs propres terres et livrent leur récolte aux raffineries à travers des contrats d'apprivoisement. La production de sucre de canne est entre les mains d'une seule compagnie publique, la Sugar & Integrated Industries Co. tandis que le sucre de betterave est produit par des industriels semi-publics et privé.
  La canne à sucre est cultivée traditionnellement en Haute Egypte, dans les gouvernorats de Qena, Assouan et Sohag. En 2007, la superficie totale en canne était de 327000 feddans, dont 48% dans le seul gouvernorat de Qena. Les plantations existent en Moyenne et Basse Egypte sont destinées à la consommation de jus frais. La plante est semée en janvier pour être récoltée en décembre. La Haute Egypte bénéficie de conditions favorables à cette culture (climat, eau) qui lui permettent d'atteindre des rendements parmi les plus élevés du monde (51t/fed, soit 121 t/ha).                                                                                                                                                                Quelle est le procédé d'extraction? Quelles sont les différentes étapes?

mardi 16 février 2010

Rencontre des 2de 3 et des 2de 5

Rencontre autour que quelques agapes préparées par M. Piazzo et des petits fours nubiens apportés par Alia (voir recette plus bas).

Les 2de 5 participeront à notre projet de détermination de la circonférence de la Terre en mesurant l'ombre d'un gnomon à Alexandrie, le même jour que nous à Assouan (ou Toshka).

lundi 15 février 2010

Programme du séjour à Assouan avec la classe de Seconde 3 du Lycée français du Caire, mars 2010

Il s'agit d'un séjour pédagogique afin que les élèves comprennent mieux les questions d'eau, de religion, d'agriculture, d'électricité, de raffinage... en Egypte.
Les visites illustreront in-vivo les sujets parus sur le blog « enmarsassouan ».

Ce séjour est aussi l'occasion d'apprendre à vivre ensemble : chacun veille à être de bonne humeur et courtois pendant tout le séjour.

Samedi 20 Mars 2010
Départ du train à 20h de la gare de Giza
(Rendez-vous pour tous, rue 12 devant le LFC à 18h30, un bus nous emmènera à la gare)

Dimanche 21 mars
Arrivée le matin à Assouan
Installation à l'hôtel Hathor
Départ pour le monastère Saint-Siméon (transport par felouque et chameaux)
Visite du musée nubien et de la cathédrale
Soirée en ville

Lundi 22 mars
Visite de la ferme de Toshka à 200 Km au Sud d'Assouan : l'agriculture en plein désert
Mesure du rayon de la Terre
Retour par la Grande mosquée
Son et lumière au temple de Philae

Mardi 23 mars
Départ en felouque vers Kom Ombo Visite du temple et de la raffinerie de
canne à sucre (principe de l'extraction). Retour par bus.ICI L'ORDRE EST INVERSE : VISITE DE LA RAFFINERIE PUIS DU TEMPLE ET NOUS REVENONS PAR BATEAU

Mercredi 24 mars
Départ pour le grand barrage et la station de transformation
Visite de l'obélisque inachevé
Visite de musée d'Assouan, du nilomètre sur l'île Eléphantine
Départ pour le Caire par le train de 19h

Jeudi 25 mars
Retour au Caire, arrivée à 6h 45

Une autre classe de seconde est associée au projet. Elle visitera Alexandrie. Et le lundi 22 avec les secondes 3 à Assouan, s'inspirant d'Eratosthène au IIIème avt-JC, elle fera les calculs d'ombre pour en déduire la circonférence de la terre.

Notez bien : Nous ferons au mieux pour tenir ce programme, il peut y avoir des modifications selon les circonstances.

samedi 13 février 2010

Les dromadaires par Farah


Les dromadaires

Le dromadaire ou chameau d'Arabie (Camelus dromedarius) est une espèce de mammifère domestique de la famille des camélidés et du genre Camelus. Pour cette raison, il n'est pas erroné de qualifier un dromadaire de « chameau ». Le mot dromadaire est tiré du mot grec dromas, qui signifie coureur. Sa taille va jusqu'à 225 cm, son poids varie entre 450 et 1100 kg. Cet herbivore a une espérance de vie moyenne de 25 ans.
Histoire:
L'ancêtre du genre camelus est apparu il y a 50 millions d'années. Il y a 2 à 3 millions d'années l'ancêtre du dromadaire aurait pénétré en Afrique. Les dromadaires existaient déjà dans la Corne de l'Afrique pendant la préhistoire, on a retrouvé des dents en Éthiopie et des peintures en Somalie et à Djibouti. La relation entre l'homme et le dromadaire remonte au IIe millénaire av. J.-C.
Utilisation:

De nos jours, le dromadaire est l'animal des déserts chauds d'Afrique, du Proche et du Moyen-Orient. Il est également célébré par le Coran. Il fut aussi utilisé à des fins militaires pour les charges guerrières dans la bataille ou pour le transport de troupes et de matériels.

Le dromadaire rend de multiples services à l'homme depuis des milliers d'années et en particulier aux nomades qui l'exploitent pour ses productions de travail, de cuir, de lait et de viande. En transportant le matériel, il permet à l'homme de s'économiser et de durer dans les milieux désertiques.

Il existe des espèces spécifiques selon l'usage. Les méharas sont appréciés comme dromadaires de monte.

Dans certains pays, des courses de dromadaires ont lieu.

Les dromadaires comme moyen de transport et de déplacement ont été largement remplacés par les véhicules motorisés. Cependant, plusieurs pays, tels la Jordanie et la Mauritanie, reviennent à l'usage des dromadaires dans un cadre policier et militaire, car c'est le seul moyen de contrôler des régions reculées et le moyen le plus discret pour surprendre rebelles et contrebandiers. Le groupement nomade autonome (G.N.A.) à Djibouti qui fut créé le 7 juillet 1887, avait pour principale mission avant l'indépendance (27 juin 1977), le contrôle des frontières terrestres et maritimes et ils utilisaient des dromadaires. Ils furent remplacés par le groupement commando des frontières (G.C.F.) le 6 juin 1977 qui avaient les mêmes missions mais n'ont pas survécu à la guerre entre les Afars (nord) et les Issas (sud) en 1991.

En 1800: durant la campagne d’Égypte, Napoléon 1er créa un régiment monté sur dromadaires pour ses qualités d'adaptations au milieu désertique.


Les dromadaires de Daraw

Chamelier au marché aux chameaux

Le marché aux chameaux de Daraw se situe à 7 km au sud de Kom Ombo, en direction d’Assouan. La ville de Daraw est surtout connue pour son marché aux chameaux hebdomadaire. Ce village quelconque vaut cependant le détour pour son marché aux dromadaires (souk al-gamaal). La plupart des animaux sont acheminés en caravanes depuis le Soudan, le long des la route des Quarante-Jours jusqu’au nord d’Abou Simbel puis transportés en camion à Daraw. D’autres pénètrent en Égypte à Wadi al-Alagi en caravanes, traversent le désert Arabique et arrivent au marché par petits groupes.

Marquage des dromadaires

Le marché aux dromadaires de Daraw
Cet article a été écrit par Farah, dont voici les sources (étant aussi celles des images que j'ajoute):

- http://www.jmrw.com/Abroad/Egypte/Daraw/index.htm

- http://alain.guilleux.free.fr/daraw/ville-daraw.php

-http://fr.wikipedia.org/wiki/Dromadaires

Monsieur Delamarche m'a aussi enjoint de publier un film en supplément(http://www.navigaia.com/fr/video/1519/egypte/assouan/monastere-saint-simeon.html ).

La cuisine á Assouan par Alia


Voici la recette de petits fours typiques d'Assouan. Ils sont surtout mangés aux mariages et aux grandes occasions. On les cuisine d'habitude dans les grands fours de pain.
Ingrédients:
  • 1 kg de beurre
  • 2 kg de farine
  • 1 paquet de baking powder
  • 5 paquets de vanille
  • 10 oeufs
  • 1/2 kg de sucre
  • 1/2 litre de lait
  • 1/2 kg de cacao pour les faire au chocolat (au choix)
  1. Bien mélanger le tout dans un bol
  2. Pour obtenir une certaine forme, utiliser un Presse Petits Fours, sinon les faire á la main.
  3. Mettre sur un plateau au four pendant 15 mins á environ 140°

Bon Appétit!!

jeudi 11 février 2010

Le Haut Barrage : l'électricité, par Hany


Photo n*1: Le haut barrage vue de l'intérieur



• L'Égypte, est passée de 10 millions d'habitants à 40 millions entre 1900 et 1960, à 78 millions en 2007. Avec un taux d'accroissement naturel proche de 3%, et un fort développement économique du pays, l’agriculture doit produire plus, l'industrie aussi. L'Égypte, alors peuplée de 30 millions de personnes, ne peut plus dépendre des aléas du Nil, entre les crues et les sécheresses. Et l'Égypte doit produire davantage d'électricité et de nouveaux moyens de communication pour assurer son développement et celui de son industrie. Seul un immense barrage hydroélectrique permet de produire de l’électricité (8 TWh, l’équivalent d’une tranche de centrale nucléaire), voie navigable, et permettre de fournir de l'eau pour l’agriculture et aux industries, sans risques de pénuries. C'est le début de la construction du barrage d'Assouan. 11 ans après, l’ouvrage fut terminé, et devint le plus grand barrage du monde.

• Le projet a été lancé en 1952, mais n’a été réalisé que plus tard. La construction, longue de 3600 mètres, d'une hauteur de 111 mètres et d'une largeur de 980 mètres à sa base pour 40 mètres à son sommet, a mobilisé 30.000 travailleurs. Au maximum, 11 000 m³ d'eau peuvent passer chaque seconde au travers des vannes du barrage. De plus, en cas d'urgence, 5 000 m³ par seconde peuvent être évacués par le canal Toshka reliant le réservoir à la dépression Toshka. Le réservoir constitua le lac Nasser, long d'environ 550 km sur 10 km de large en moyenne (35 km au maximum), sur une superficie de 5 250 km² et d'une capacité de retenue de 157 km³ d'eau.

Le barrage contient douze générateurs électriques de 175 mégawatts chacun, produisant une puissance de 2100MW (sois une production électrique équivalente à celles de deux centrales nucléaires), ce qui correspond à 75%de la production totale d’hydroélectricité car il n’y a qu’un fleuve en Egypte, et le barrage d’Assouan est donc le seul barrage important. L’énergie hydraulique représente environ 20% de la production égyptienne d’électricité. Cependant, le barrage d’Assouan a d’autres objectifs. En effet, il permet tout d’abord de réguler le débit du Nil, et ainsi de ne plus craindre inondations et sècheresses. Mais ce barrage est aussi un important réservoir d’eau pour irriguer le désert égyptien, et ainsi favoriser l’agriculture.

• L’électricité produite par le barrage d’Assouan a été la cause du développement industrielle en Egypte dans une phase de développement économique importante, (car, entre autre, l’industrie de l’aluminium, qui a été créée à Nagaa Hammadi en haute Egypte grâce a la réduction importante du prix de l'énergie électrique, qui représente 30% du coût de l'élaboration d'un lingot, pour les producteurs d'aluminium.)


  • Sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Haut_barrage_d%27Assouan
http://ivanofflegoff.ifrance.com/
http://www.legypteantique.com/barrage-assouan.php



Photo n*2: Comment un barrage produit-il de l'électricité ?




lundi 8 février 2010

Par chemins de fer en Egypte vers Assouan par Inès

En 1833 Mohamed Pacha a été consulté pour construire une ligne de chemin de fer entre Suez et le Caire mais ce projet n'a pas abouti. En 1854 La première ligne de chemin de fer entre Alexandrie et Le Caire est créée. Ensuite le pont d’Imbaba est construit pour que les trains puissent traverser le Nil et relier la haute et la basse Egypte.

Aujourd’hui les 5063 Km de rails sont dirigés par les chemins de fer nationaux égyptiens (ENR). Cette entreprise transporte 500 millions de passagers et 12 millions de tonnes de fret chaque année.

Ramsès est la plus grande gare du Caire. Les trains desservent plusieurs gares comme Guiseh ,Beni Bouef ,El Menia ,Assiout,Sohag, Qena, Louxor, Esna, Edfou, Assouan.

Les voyageurs peuvent prendre des trains de première, deuxième classe avec air conditionné et des trains de deuxième et troisième classe sans air conditionné ou encore des trains couchette première et deuxième classe. Le billet aller simple coûte 60 Dollars.
Actuellement les étrangers ne peuvent pas prendre les trains que les Egyptiens empruntent.
Depuis 2007 le gouvernement a décidé d’améliorer le réseau ferroviaire parce que les accidents de train jusqu’à ce jour ont fait beaucoup de victimes. Les trains sont souvent mal entretenus et les voies en mauvais état et les passages à niveau sont souvent non fonctionnels.
Notre train couchette Le Caire-Assouan partira à 20H, le samedi 20 mars 2010, et arrivera à Assouan à 8H15 le lendemain matin. Il aura parcouru 900Km. Pendant le trajet le service de restauration du train nous offrira le dîner et le petit déjeuner.

dimanche 7 février 2010

La grande mosquée d'Assouan, par Rayan

La mosquée d'Assouan a été construite en 1979. Comme nous le voyons, cette mosquée est de couleur blanche et c'est une grande mosquée. Elle a deux tours, qu'on appelle un minaret. Il y a une très grande entrée et nous voyons qu'au sommet de chaque minaret il y a le symbole de l'islam qui est en forme de croissant. Autour de cette mosquée il y a quelques arbres.


Cette mosquée comme toute autre mosquée sert a un lieu de culte qui permet l'exécution des rituels, mais aussi comme un centre d'instruction spirituelle, c'est-à-dire l'enseignement du coran sous les portiques entourant la cour.

vendredi 5 février 2010

La civilisation nubienne, le musée nubien, par Karim

La civilisation nubienne fut pendant très longtemps intégrée à la civilisation égyptienne. Pourtant la Nubie, redécouverte au XIXème siècle, apparaît comme un pays,possédant des caractères géographiques, historiques et sociaux bien distincts. Le mot Nubie apparut au Moyen Âge et semble être issu de "Nobade". Aujourd’hui, ces Nobades vivent aux environs de Khartoum et ne sont pas à confondre avec les Nubiens que nous localisons vers Kom Ombo et Assouan. La Nubie antique fut aussi nommée "Ta-Sety", nom égyptien signifiant "Pays de l’Arc" ou "Ta-Khenes", "Terre courbée", décrivant essentiellement la région comprise entre Thèbes et Assouan. Le Soudan actuel englobe le Sud de la Nubie antique.

Inauguré en 1997, le musée des antiquités de Nubie accueille les vestiges d'une civilisation dont les terres ont été englouties par le lac Nasser. Le Musée International de la Nubie (le Musée Nubien) se trouve à Assouan sur un secteur de 50,000 mètres carrés, dont 7000 forment le bâtiment, tandis que le reste est conçu pour être la cour du musée. Le bâtiment a trois étages, une bibliothèque et un centre d'information. La plus grande partie du musée est occupée par les pièces monumentales : les phases montrant le développement de la culture nubienne et de la civilisation. Ce musée contient 3000 pièces d’antiquité représentant différents âges : Géologique(140 pièces), Pharaonique(503 pièces), Romain, Coptique(52 pièces) et Islamique(103 pièces) et 360 pièces ayant la saveur d'Assouan.

Karim Chaer

http://www.toutankharton.com/Les-Nubiens
http://www.wikipedia.org
Le temple de Philae par Omar Abou Saada

Philae était, comme le pluriel l’indique, l’appellation de deux petites îles proches d’Assouan, à une distance d’environ 100km. L’île est aujourd’hui inondée, cela est dû au haut barrage d’Assouan. En 1960, l’UNESCO commença un projet qui sauva plusieurs temples et structures des effets destructeurs des eaux du Nil. D’abord un large barrage fût construit de deux rangées de plaques en acier autour de l’île. L ’eau qui traversait le barrage était pompée et envoyée au-dehors. Les monuments furent ensuite démontés et transportés à une autre île 500m plus loin, moins susceptible d’être inondée grâce à sa hauteur.
Le monument le plus ancien sur cette île est le temple d’Isis construit en 370 av. J.C. Ce temple donna une grande importance religieuse à Philae, les anciens égyptiens pensaient que c’était une des tombes d’Osiris ; l’île n’était ouverte qu’aux prêtres et baptisée « l’Inapprochable ». Il était aussi dit que ni les oiseaux ne volaient au-dessus de Philae ni les poissons n’approchaient ses rivages. L’empereur Byzantin, Justin, ferma officiellement le temple au VIème siècle après J.C. C’était le dernier temple païen existant dans la Méditerranée. Il le fit convertir en une église, dédiée à la vierge Marie jusqu’au VIIème siècle puis cette fut fermée par des envahisseurs musulmans.
Philae devînt une destination touristique populaire à la fin du XIXème siècle ; les monuments attestaient la survie de l’art égyptien bien après la mort du dernier pharaon. Philae devint réputée pour sa beauté, surtout au coucher de soleil : au fur et à mesure que l’ombre descendait sur les pylônes et sur les bâtiments l’île semblait éclairée par des projecteurs de couleurs variées donnant un effet merveilleux. Mais lorsque le haut barrage d’Assouan inonda Philae, l’île commença à perdre son charme car les eaux du Nil décoloraient et emplissaient de débris les monuments.

Le monastère Saint-Siméon, par Farida et Sara

Sur la rive gauche du Nil, derrière une colline, se cache le monastère de Saint- Siméon près du village de Gharbi El-Assouan, en face de la ville d'Assouan. Construit vers l'an 700 et abandonné au XIII siècle, le monastère reste très bien conservé. Il était constitué d'un mur d'enceinte et de quatre bâtiments dont une église, un réfectoire, un bâtiment dédié aux cellules des moines. On peut y découvrir des fresques de style copte. Le seul point faible de ce monastère était l'accès à l'eau. En effet, il fut régulièrement assiégé et l'eau, trop éloignée, manquait souvent. C'est certainement l'une des raisons de l'abandon du monastère

Ce monastère perdu en plein désert est l'un des plus grands d'Egypte. Construit par des moines au VIIe siècle, il a été abandonné au XIIIe siècle, car trop éloigné des réserves en eau. Ses murailles de 8 m de haut, destinées à protéger les religieux des pillards, lui donnent une allure de forteresse. Photo Yann Arthus-Bertrand © Altitudes Anyway 2006.

Auteur inconnu.

jeudi 4 février 2010

L'agriculture en Égypte selon Naïm et Ziyad


L'agriculture représente l'honneur de l'Égypte. Pourtant, la plus grande partie du territoire de l'Égypte est un désert. Seule les zones autour du Nil, du Delta et de la vallée sont propice à l'agriculture. L'agriculture s'est énormément développée au cours des siècles,formant une oasis longue de 1000 km et qui ne dépasse pas 15 km en largeur à certains endroits.
L'agriculture est l'une des plus grandes activités en Égypte. Les terres, dont les deux tiers étaient alors concentrés dans les mains de 6% de propriétaires, ont été réquisitionnées par le gouvernement et redistribuées aux paysans, mais il subsiste encore une différence d'économie entre les fermiers des classes moyennes et les paysans.
Le barrage d’Assouan a cependant eu des effets pervers sur l’environnement agricole. Les terres de Basse-Égypte ne sont plus fertilisées par les crues du Nil ; les sols souffrent également d’une remontée des eaux salées et la bilharziose se diffuse de manière inquiétante. Le rendement des terres cultivées d’Égypte se situe désormais parmi les plus élevés au monde. Il est vrai que la totalité des 3,52millions d'hectares cultivés sont des terres irriguées. Le blé, le maïs et le coton occupent 70% des surfaces cultivées. L’agriculture égyptienne produit également des agrumes, des pommes de terre et des oignons. Cette relative diversité des productions de base et la très forte productivité de l’agriculture ne suffisent toutefois pas à assurer l'alimentation de toutes les bouches égyptiennes.
L’élevage est très peu développé : le nombre de bêtes, rapporté à la population, est trois fois plus faible qu’en France. Cependant en Égypte, l'élevage est aussi une grande activité importante de l'agriculture. Malgré un nombre important de paysans, un manque de matériel et de terre est fréquent ce qui empêche l'Égypte de nourrir tous ses habitants.

Benouelha Naïm, Salleh Ziyad

La musique nubienne, par Nassym


Il y a quelques dizaines d’années la Nubie était à cheval sur l'Egypte et le Soudan, En 1963, 100 000 habitants de la Nubie d'Egypte sont chassés de leurs terres pour la construction du grand barrage d’Assouan au Sud de l’Egypte. La Nubie égyptienne fut engloutie par le lac Nasser. Les Nubiens parlaient le Birgid, un dialecte arabe dérivé de l’égyptien et du soudanais, C’est pour cette raison que les chanteurs d’origine nubienne ne chantent pas dans l’arabe que nous entendons en Egypte tous les jours.
La musique nubienne est une musique traditionnelle de l’ancienne Nubie, on utilise des instruments à corde comme l'ôud et la lyre, ils sont accompagnés d’instrument à percussions comme la cymbale et quelques fois d’un piano. Le rythme de la musique est assez rapide.
Originaire d’ancienne Nubie, Hamza El Din, est considéré comme le créateur de la musique nubienne. Son village fut inondé dans les années 1960 comme beaucoup d’autres, motivant chez lui la vocation de préserver son patrimoine musical. Il est décédé il y a 4 ans en Californie.

Toshka, l'espoir de l'Egypte pour le XXIème siècle, par Ziyad et Naïm


Toshka est un projet du Gouvernement Egyptien destiné à créer une nouvelle Vallée du Nil.
Ce projet a été créé en 1997. Il consiste à détourner l'eau du Lac Nasser vers les régions
désertiques (grâce à la station de pompage Mubarak) à environ 200 km au Sud d'Assouan. Il vise à élargir la superficie de terres
arables en Egypte de 6 a 35% et, s'il réussit, il résoudra le problème de l'explosion démographique
en Egypte et pourra nourrir les habitants égyptiens (on estime que dans 20 ans la population
égyptienne atteindra les 120 millions d'habitants) mais par contre s'il échoue il aggravera les
difficultés d'approvisionnement en eau dans la région.
La "Mubarak Pumping Station" est la pièce centrale du projet. En 2005 ce projet a été nommé
l'une des cinq réalisations de génie civil les plus remarquables de l'année par l'American Society
of Civil Engineers (ASCE).
La réorientation de 10% de l'eau du Nil du pays par un système d'irrigation massive vise à
augmenter la superficie habitable de 5% a 25%, étendre la production agricole et créer de nouveaux emplois
et des centres de population en provenance de l'étroite vallée du Nil.
On l'appelle "l'espoir de l'Egypte pour le 21eme siècle", mais l'installation de systèmes modernes
d'irrigation à une telle échelle est coûteux et prend du temps. Inévitablement, les contraintes de financement
ont eu un effet au fil des ans mais à la fin de 2005, 90% de l'infrastructure du projet a été décrit comme achevé, et le reste des travaux progresse selon le calendrier prévu.
Est-ce que ce projet ambitieux, destiné à devenir en 2020 une zone agricole de 588 000 hectares,
soit 10% de plus de terres arables de l'Egypte, va réussir ?
S'il échoue, quelles en seront les conséquences?


Photos : champ de tomates à Toshka et cultures sous serres.

La construction du Haut Barrage d'Assouan, par Sélim

Photo 1: Le Haut Barrage en voie de construction.


Le Haut Barrage a été construit en supplément de l’ancien barrage d’Assouan. Sans le haut barrage, le Nil inonderait chaque été les plaines de la vallée, en raison de l’affluence d’eaux provenant de toute l’Afrique de l’Est. Ces inondations apportaient des nutriments et des minéraux (limon) qui rendaient fertile le sol de la vallée du Nil. Mais l’augmentation de la population dans la vallée rendait nécessaire le contrôle des eaux pour protéger les installations agricoles. Les années de grandes crues, la population souffrait de la sècheresse et de famine.
En 1952, le président égyptien Gamal Abdel Nasser a pris l’initiative de rendre l’eau disponible tout au long de l’année, d'améliorer l’irrigation des terres, de développer la navigation sur le fleuve, de produire de énergie et réguler les crues. Nasser a demandé d’abord une aide financière et technique des Etats-Unis et à la Grande-Bretagne qui, dans un premier temps, ont accepté d’aider à la construction. Mais, le projet est annulé en 1956. C’est alors que Nasser s’est tourné vers l’URSS, qui a assumé un tiers de la construction et a fourni environ 400 techniciens. Le Haut Barrage ou Sadd El-Ali est achevé en 1971. Sa construction a duré onze ans et a mobilisé 30000 travailleurs. Construit 6 km en amont de l’ancien barrage d’Assouan, c’est un gigantesque ouvrage de 42,7 millions de m3, long de 3600 mètres, épais de 980 mètres à sa base et 40 mètres à son sommet et haut de 111 mètres par rapport à la base.


Photo 2: Vue de la tour fleur de Lotus.


Source:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Haut_barrage_d%27Assouan

Selim Abou Ismail

mercredi 3 février 2010

La ville d'Assouan d'hier à aujourd'hui, par Céline

Assouan est une ville de Haute-Égypte située sur la rive droite du Nil. Dans l’Antiquité son nom était Syène, capitale du 1er nome de la Haute Egypte. Son nom actuel vient d’ailleurs de l’ancien égyptien Sounou qui signifiait "commerce, marché" et ce, en raison de la position qu'elle occupait et qui lui permettait de contrôler le commerce entre le nord et le sud car elle gardait la frontière sud du pays et servait de base aux garnisons qui faisaient des incursions en Nubie et au Soudan.

Assouan est la ville la plus au sud de l'Egypte. Elle est située au carrefour de très anciennes routes commerciales entre l’Egypte, l’Afrique et l’Inde. A l’époque elle se divisait en quartiers très différenciés, par exemple Éléphantine avait un caractère résidentiel.

Elle était célèbre pour son activité commerciale mais aussi pour ses carrières. On extrayait de ses très nombreuses carrières la syénite, granit rose reconnu pour sa qualité, qui était beaucoup utilisée et nécessaire pour la construction de statues, d’obélisques et de monuments pharaoniques. Les anciennes carrières de granit, à deux kilomètres environ de la ville, s’étendaient à partir du fleuve sur plus de six kilomètres. Aujourd’hui la ville n’est pas uniquement un centre industriel, elle est surtout un grand centre touristique, c’est un point de rencontre pour toutes les nationalités du monde. Les touristes peuvent alors remonter le Nil et découvrir les magnifiques temples (Philae, Abou Simbel..) qui ont été sauvés des eaux et installés sur les îles voisines.

Cette ville était un centre commercial important avec la Nubie, sa population est en effet en majorité nubienne. Les Nubiens habitent les deux villages du sud-ouest, l’île d'Eléphantine et quelques hameaux au nord de la ville.

La structure de la vieille ville est liée directement au marché, établi dans une rue parallèle au Nil allant du sud au nord et autour de laquelle se répartissent les quartiers résidentiels. Jusqu'aux années 60, les habitants d'Assouan (les grands commerçants, les immigrants d'origines diverses, les habitants des villages alentour, les fonctionnaires de l'Etat qui s'installaient dans la ville) se regroupaient dans les zones centrales ; les Bacharia, marchands nomades, étaient installés au sud-est de la ville .

De nos jours l’actuelle ville d’Assouan s’élève sur l’emplacement de l’ancien marché de la ville d’Abû (nomme par les grecs « Eléphantine ». Elle s’est étendue vers l’Est.

C'est aujourd'hui une ville qui compte près de 250 000 habitants. Elle se trouve à environ 843 km du Caire.